Tout le monde le sait : la drogue fait partie des substances psychoactives que notre société essaie tant bien que mal, et au moins pour certaines d’entre elles, de combattre. Cependant, il existe encore une frange importante de la population qui détient une connaissance vague de ce que c’est qu’une drogue.

Définition d’une drogue

Est appelée « drogue » toute substance psychoactive ou psychotrope susceptible de perturber le fonctionnement du système nerveux central ou de modifier les états de conscience. Une drogue peut donc influer sur les sensations, les perceptions, les humeurs, la motricité et les sentiments de son consommateur.

Les dangers ou risques auxquels l’on s’expose en consommant une drogue varient selon plusieurs facteurs. L’âge et le sexe du consommateur sont les plus déterminants, suivent la fréquence de consommation, le mode de consommation, etc. De façon générale, les drogues sont classées en fonction de leurs effets qui dépendent eux-mêmes de la dose consommée.

Différentes catégories de drogues

Avant d’aborder les catégories de drogues, parlons de la classification des substances psychoactives par l’origine. En effet, on distingue les drogues d’origine « naturelle » et celles d’origine « synthétique ». Les premières sont directement extraites d’une plante ou d’un champignon ou retraitées chimiquement tandis que les secondes sont fabriquées en laboratoire à l’aide de substances chimiques.

Les drogues peuvent encore être classées par catégorie selon la fonction qu’elles jouent dans l’organisme du consommateur. À ce niveau, il importe donc de faire le distinguo entre le type de substances psychoactives : « dépresseur », « stimulant », « hallucinogène » et « stimulant-hallucinogène ».

Les drogues « dépresseur » agissent sur le système nerveux et provoque le ralentissement de certaines fonctions ou sensations. La somnolence et le ralentissement de la respiration sont considérés comme des effets secondaires de ces drogues.

Les substances psychotropes « stimulantes » engendrent une augmentation des sensations ressenties par le consommateur. Le rythme cardiaque de ce dernier peut aussi s’emballer rapidement. Cette action est généralement accompagnée d’un contrecoup (fatigue, irritabilité, etc.).

Quant aux substances psychoactives « hallucinogènes », elles déforment ou influent sur les perceptions visuelles, auditives et corporelles. La modification des perceptions est à relativiser d’un contexte à un autre ou d’une personne à une autre.

Enfin, les drogues « stimulant-hallucinogène » font accroître les sensations et certaines fonctions organiques du consommateur tout en déformant ses perceptions à la différence qu’ici la modification est moins prononcée.

Drogue et illégalité

Sachez que le terme de drogues englobe aussi bien les drogues illicites (le cannabis, la cocaïne ou le cannabis) que celles qui sont autorisées par la loi (l’alcool, la nicotine ou les médicaments). Toutes les substances psychoactives formellement interdites par la loi sont, quant à elles, désignées par le terme « stupéfiant ». Celui-ci pourra bien sûr être élargi aux médicaments utilisés uniquement sous des règles de prescriptions et de dispensation très strictes.

Les stupéfiants sont inscrits sur une liste afin de limiter leur exploitation à des fins médicales. L’usage illégal ou le trafic de stupéfiants est une infraction grave punie par la loi.

Drogue et addictions

En dehors de la consommation de produits psychotropes, la notion de drogue a aussi souvent été élargie à des pratiques qui génèrent une forte dépendance psychologique, ou psycho-physiologiques ou même encore comportementale. Sur ce Drogues-et-société.net nous nous intéressons à tout cela : aux drogues à leur impact, aux moyen de s’en affranchir, mais aussi aux comportements addictifs.